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NOTRE HISTOIRE

Après l’attaque des rebelles en 2003 (coup d'état) et la geurre civile en 2004 qui s'en est suivie, nous avons fait plusieurs constats et voici ce que nous avons observé dans la ville de Bossangoa :

  • Des maisons incendiées par les belligérants,

  • Des femmes ou filles, enlevées ou victimes de viols, aux portes du désespoir,

  • Des parents disparus, morts ou tués,

  • Des jeunes garçons massacrés, d’autres terrés dans la brousse,

  • Des petits enfants qui sortent nonchalamment mendier dans la ville et le soir, se rassemblent sans les parents dans la maison familiale à moitié écroulée ou incendiée.

  • Le peu de produits vivriers encore dans les champs est systématiquement l’objet de vol des inconnus.

  • Les femmes, les plus démunies à ce niveau, sont désolées et terrées à cause des colportages des rumeurs d’éventuelles attaques.

  • Les OEV (Orphelins et autres Enfants rendus Vulnérables), sont quant à eux presque à l’abandon, car personne ne voudrait les ajouter à sa charge personnelle.

  • Pire est la situation des enfants Guide-Aveugles qui sont condamnés à guider leurs parents aveugles à travers la ville pour mendier chaque jour afin de survivre.

  • Plus envie d'aller à l’école, pire encore est la possiblité de s'y rendre concernant les OEV.

  • Exploitation d’enfants et violations des droits de l’enfant de plusieurs formes.

  • Aucune structure de l’Etat ou organisme privé n’est viable dans toute la région.

  • Le corps enseignant et les autres fonctionnaires refusent toute affection à Bossangoa, considérée comme le triangle de la mort à cause des irruptions des coupeurs de routes qui dépouillent la population et violent systématiquement les femmes, des groupes de rebéllions sur les frontières et les braconniers à la poursuite des éléphants dans le région du Nord.

 

COMMENT FAIRE EN SORTE QUE LA VIE REDEVIENNE COMME PAR LE PASSÉ POUR TOUT LE MONDE ?

 

Tel a été le contexte de la naissance de l’Association des Femmes Evangéliques de Bossangoa (AFEB).

Clarisse BANACAFÉ s’est levée après tant de moments de partage d’idées avec l’actuel conseiller de l’AFEB, Pasteur Thomas GUENEKEAN, est allée partager cette inquiétude avec le Chef de Secteur Social de la Ville de Bossangoa. Après des mots d’encouragement de sa part à son égard, Madame la Présidente a partagé ces mêmes inquiétudes avec la femme du Chef de quartier (Mme PEDRO) et la femme de l’Adjoint Commissaire (Mme MAPEMBA) ; leur souci était commun. Chacune d’elle se reconnaissait au moins une compétence dans un domaine qui pourrait être partagée avec les autres et qui pourrait permettre de protéger et prendre soin des OEV. Mais elles reconnurent qu’il était impossible de faire face à tous ces défis de manière isolée, d’où la création de l’Association des Femmes Evangéliques de Bossangoa (AFEB) le 9 mars 2004.

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